Un peu d'histoire
de l’Inde à la Chine, puis l’île d’Okinawa, le Japon et enfin l’Europe.
Il y a cinq mille ans en Inde, les premières méthodes de combat apparaissent, élaborées à partir de l’observation des animaux. Ces techniques de combat seront importées en Chine par le moine Boddidharma. C’est à partir du 6ème siècle qu’elles se développeront au monastère de Shaolin.
Des moines guerriers, venus de ce monastère, s'installent sur l'île principale de l'archipel des Ryu-Kyu, l'île d'Okinawa et développent les techniques et la boxe chinoises To-De (main de Chine).
Au 15ème siècle, dans cette île d'Okinawa occupée par les chinois, un décret, interdit le port d'armes. Se développent alors considérablement, les anciennes méthodes locales de combat.
Né sur l'île d'Okinawa à Naha en 1868, Sensei Funakoshi était un homme cultivé, poète et respectueux du code moral de ses ancêtres. Ce n'est qu'à l'âge de 13 ans qu'il commence l'apprentissage du karaté avec Sensei Azato (1828-1906), l'un des plus grands experts en karaté de toute l'île. Il apprit le karaté de façon traditionnelle où l'apprentissage était strict et rigoureux et qui demandait de la patience : l'apprentissage d'un kata pouvait durer des années, tant que l'élève ne l'effectuait pas parfaitement.
Ce n'est qu'au 19ème siècle, lorsque l'île devient province du Japon, que l'enseignement de l'Okinawa-Té est autorisé dans les écoles.
Le karaté est l'art du combat à main nue.
On compte quatre grandes écoles de karaté : le Shotokan, le Wado-Ryu, le Shito-Ryu et le Gojo-Ryu. En 1936, Gichin FUNAKOSHI (1868-1957) fonde son propre dojo qu’il nomme Shotokan :
« Shoto» fait référence à son pseudonyme qu'il utilisait lorsqu'il écrivait des poèmes et «Kan» signifiait la place, le dojo.
Le style développé par Maître FUNAKOSHI portera le nom de son dojo : le SHOTOKAN.
Gichin Funakoshi transforme cet art traditionnel. Il crée de nouveaux katas et change les noms autrefois chinois en japonais. Les idéogrammes chinois kara-te (main de Chine) sont transformés en idéogrammes japonais kara-te (main vide). Le Karaté-Do signifie la « voie de la main vide ».
Le Tora No Maki, a été peint par un grand artiste japonais, Hoan Kosugi, pour illustrer la couverture de Karate-Do Kyohan, le premier livre de Maître FunakoshI. Le tigre, symboe de force et de courage, devient le symbole du Karaté Shotokan.
Puis, des maîtres japonais, sont venus en Europe, pour enseigner leur art.
En France, ce sera Sensei Taiji KASE (1929-2004) qui fut élève du Sensei Yoshitaka FUNAKOSHI , fils de Gichin FUNAKOSHI. Le club s’inspire de ce grand maître de karaté ainsi que d’autres grands instructeurs.
"L'important est de progresser, chacun à son rythme, par rapport à soi et non pas par rapport aux autres. Nous savons que rien n'est acquis définitivement et qu'il convient de ne jamais perdre ni humilité ni patience." - Taiji Kase
Notre club organise régulièrement des stages avec des experts fédéraux (formateurs techniciens de haut niveau) de la FFKDA et en particulier avec Bernard BILICKI, 9eme Dan, responsable du Karaté Jutsu auprès la FFKDA.
Notre professeur Georges EYSSARD a été promu au grade de 8eme dan, cette année 2014.
petit message pour nos adhérents
Mais non ce n’est pas l’ancêtre de Carl !!!
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